Absurdité abusive excelle
Ad impossibilia nemo tenetur
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Date de création : 08.09.2010
Dernière mise à jour :
30.05.2011
12 articles
Caboche en vrac ce matin. Semblable à tous mes réveils.
Je me sens les yeux noirs; le vide des émotions sans doute. Aucune morosité, ni nostalgie, ni autres afflictions qui m'avilissent la conscience.
Si, de l'excessif, de l'abusif. Le contraceptif de mes blessures à vif.
J'eu l'envie de vivre la tête à l'envers. Je vis le monde sourire. Je n'en démords plus: l'intense vitalité du reste dans ce sens.
J'en sors.
Je crève l'abcès avant qu'il m'accable de tout son poids d'immoralité. Long est le chemin qui mène à cette sorte de rédemption psychique.
Psychose-névrose-anxiété-effroi-passion-excès-abus-pouvoir-savoir-perte-émoi- Et moi.
Une poussière d'étoile qui se dépose délicatement sur la joue avec une douceur inouie. Effleurer du bout des doigts notre propre vision idyllique de nos envies, nos souhaits, nos désirs, notre avenir.
La constante recherche de ce qui fait notre raison de vivre bien avant que l'Homme en ait trouvé le terme: le bien-être, le bonheur.
Qui a l'honneur d'en être satisfait?
A ce jour, je ne connais que l'excès; le surplus d'abus stériles-superflus-inconvenants.
La redondance du superflus. Trente kg d'inutile contredix-neufefficaces-bénéfiques.
Equilibre de la balance corrompue. Ce sont ces ambitions d'outre-passer le rétablissement de la bascule, qui me pousse au-delà de ces futilités notoires.
Ad infinitum.
Retour au stade du morcellement. En quelque sorte.
L'un est au Nord, l'autre au Sud. Le premier guide mes pas. Le second, en vain, se débat .
Une raison confuse, une centrale absurde.
L'absurdité abusive excelle dans son raisonnement...
illogiquement pertinent.
Forage de coquille, il faudrait encore évider, extirper avec violence afin d'excréter l'exécrable milieu morne du point culminant. Le Sisyphe interne: spirale infinie de B à B.
Milles coeurs brisés soulevés par milles ailes brisées.
Mutisme. [Quitte à tout fr voler en éclat.]
Mon immunisation à proprement dit; "ma bulle d'abjects-exquis concentrés".
[Watch me spin…]
Regarde-moi, les dés sont pipés.
Les jeux sont faits.
Tout né de tromperie, tout n’est qu’apparence.
Tout est truqué, toqué, névrosé, compulsif, dépressif, psychotique ; tout est ankylosé par ce substitut de bien-être : d’avoir.
Regarde-moi tourner en rond sans jamais changer de direction psychique.
Regarde-moi, je ne suis qu’une autruche qui se terre dans sa fatuité.
« Ainsi soit-il, ainsi sois-je. »
En deux semaines, cette optique s'est métamorphosé.(?)
Mon Sisyphe interne subsiste toujours.
Il convainc, il convient, il vainc.
Mon feu chez moi, mon défunt mien.
Il n'en reste, en tout et pour le tout, qu'un trou béant.Affreusement désert. L'espace vacant insupportable.
Et cette idée fixe de vouloir le combler.
En voilà une belle chimère!
J'en arrive à vouloir enclencher la marche arrière. Leflash-back intégral de cette p***** de géhenne.
Je me vivais intensément. "Vivais" parfaitement à l'imparfait.
Otage de toutes cesrépressions morales non-fondées. J'y pris goût. La syndrome de Stockholm à ma façon.
Ce qu'il me restait.Ce que tu me restais.
J'ai annihilé tous ces vieux clichés. Je m'en suis convaincue... A tort?
Je m'en étais complu; le simple fait de l'intensité, du ressenti. J'en avais un bien réel.
Soudain, l'envie de rien. A savoir que son être n'a complaisance que dans l'absurde-vicieux-passé-bâti-sur-de-l'excès-de-sentiments.
"Elle tangue mais ne sombre pas."
Les yeux rivés sur ce paysage qui défile à 160km/h en 20 minutes.
Une minute équivaut à un an.
1200secondes de tort, de pardon, d'incompréhension, d'abstention,
d'obligation, de perdition, d'insouciance, d'indifférence,
d'exquis, de déchéance, de démesure, d'hyper-émotion,
de méconnaissable, de refus, d'overdose,
de remise en question, de jugement, de changement, d'acquisition,
de paraître, d'être, d'assumer, de vouloir, d'ambition, d'obsession,
d'atypique, d'ego, de conscience.
*Si je me pardonnais pour tout ce que je fus et suis?
Plus je serrais, plus le reste se volatilisait.
Plus le souffle diminuait, plus le silence tendait au délectable.
La divine absence.
L'obscurément suave allégresse de la S.
Cela comble la noirceur de cette conscience acharnée à flétrir la floraison du renouveau.
Cette pureté trop saine en devient tellement malsaine-pourrie-insalubre-perverse-dépravée-meurtrie; elle attise.
La bête convoite.
La bête se l'approprie.
La bête la convertit en putride.
La pestilence infecte le tout.
"Je ne fume plus, mais je pars en cendres."
C'est ledéluge, l'instant, le moment.
La chute vertigineuse au fin fond deshantises.
Le come back pressant des obsessions.
Affligeant. Destabilisant. Evocateur.
Il émerge.
Il submerge.
Il afflue.
Il engloutit.
La sécheresse coronaire débute.
L'auto-vindicatif.
L'auto-privation.
L'auto-destruction.
Le blâme immuable: répressif.
"The times weren't right."
La grimace devant la glace.
Silouhette inconnue.
Regard vague.
Lèvres pincèes.
Des rides d'ennuie.
Une estime altérée.
Le typique du déni.
"Je ne sais plus si j'ai froid
Ou si c'est le vide qui me glace.
Je sais plus si je veux mourir
Ou si je veux croire toutes ces conneries
Que je me raconte pour dormir et sortir de mon lit
Je ne sais plus si je cicatrise
Ou si je pisse encore le sang
Si je suis moi, si je me déguise.
Je ne sais plus si j'ai peur
Ou si je ne crois plus en rien.
Je ne sais plus si c'est normal d'avoir le cœur trop haut
Qui se soulève dans mes entrailles
Et bousille mon cerveau.
Ou si c'est ce foutu miroir
Qui me brise en morceaux et m'écorche
L'estime et le regard.
Je ne sais plus si sur ta langue
Il te reste un peu de mon amertume.
Si je coule ou si je tangue entre la mer et l'écume."