1. Corrosive

Publié le 08/09/2010 à 13:44 par absurdit3abusive

Caboche en vrac ce matin. Semblable à tous mes réveils.

Je me sens les yeux noirs; le vide des émotions sans doute. Aucune morosité, ni nostalgie, ni autres afflictions qui m'avilissent la conscience.
Si, de l'excessif, de l'abusif. Le contraceptif de mes blessures à vif.


J'eu l'envie de vivre la tête à l'envers. Je vis le monde sourire. Je n'en démords plus: l'intense vitalité du reste dans ce sens.
J'en sors.
Je crève l'abcès avant qu'il m'accable de tout son poids d'immoralité. Long est le chemin qui mène à cette sorte de rédemption psychique.


Psychose-névrose-anxiété-effroi-passion-excès-abus-pouvoir-savoir-perte-émoi- Et moi.



2. L'éternel persévérance

Publié le 08/09/2010 à 23:48 par absurdit3abusive

 

Une poussière d'étoile qui se dépose délicatement sur la joue avec une douceur inouie. Effleurer du bout des doigts notre propre vision idyllique de nos envies, nos souhaits, nos désirs, notre avenir.
La constante recherche de ce qui fait notre raison de vivre bien avant que l'Homme en ait trouvé le terme: le bien-être, le bonheur.


Qui a l'honneur d'en être satisfait?
A ce jour, je ne connais que l'excès; le surplus d'abus stériles-superflus-inconvenants
La redondance du superflus. Trente kg d'inutile contredix-neufefficaces-bénéfiques.
Equilibre de la balance corrompue. Ce sont ces ambitions d'outre-passer le rétablissement de la bascule, qui me pousse au-delà de ces futilités notoires.

Ad infinitum.



3. Dépecée-Disloquée-Morcelée.

Publié le 09/09/2010 à 14:27 par absurdit3abusive

Retour au stade du morcellement. En quelque sorte.
L'un est au Nord, l'autre au Sud. Le premier guide mes pas. Le second, en vain, se débat .
Une raison confuse, une centrale absurde.

L'absurdité abusive excelle dans son raisonnement...

illogiquement pertinent.

Forage de coquille, il faudrait encore évider, extirper avec violence afin d'excréter l'exécrable milieu morne du point culminant. Le Sisyphe interne: spirale infinie de B à B. 



Milles coeurs brisés soulevés par milles ailes brisées.



4. Aucunement ç'en fut.

Publié le 09/09/2010 à 23:31 par absurdit3abusive Tags : nature roman

Mutisme. [Quitte à tout fr voler en éclat.]

Mon immunisation à proprement dit; "ma bulle d'abjects-exquis concentrés".

[Watch me spin…]
Regarde-moi, les dés sont pipés. 
Les jeux sont faits.
Tout né de tromperie, tout n’est qu’apparence. 
Tout est truqué, toqué, névrosé, compulsif, dépressif, psychotique ; tout est ankylosé par ce substitut de bien-être : d’avoir.

Regarde-moi tourner en rond sans jamais changer de direction psychique.
Regarde-moi, je ne suis qu’une autruche qui se terre dans sa fatuité.

« Ainsi soit-il, ainsi sois-je. »

En deux semaines, cette optique s'est métamorphosé.(?)
Mon Sisyphe interne subsiste toujours.

Il convainc, il convient, il vainc.





5. Paradoxalement votre.

Publié le 17/09/2010 à 23:04 par absurdit3abusive

Mon feu chez moi, mon défunt mien.
Il n'en reste, en tout et pour le tout, qu'un trou béant.
Affreusement désert. L'espace vacant insupportable.

Et cette idée fixe de vouloir le combler.
En voilà une belle chimère!
J'en arrive à vouloir enclencher la marche arrière. Leflash-back intégral de cette p***** de géhenne.
Je me vivais intensément. "Vivais" parfaitement à l'imparfait.
Otage de toutes cesrépressions morales non-fondées. J'y pris goût. La syndrome de Stockholm à ma façon.
Ce qu'il me restait.Ce que tu me restais.
J'ai annihilé tous ces vieux clichés. Je m'en suis convaincue... A tort?

Je m'en étais complu; le simple fait de l'intensité, du ressenti. J'en avais un bien réel.
Soudain, l'envie de rien. A savoir que son être n'a complaisance que dans l'absurde-vicieux-passé-bâti-sur-de-l'excès-de-sentiments.



"Elle tangue mais ne sombre pas."



6. Un an en une minute.

Publié le 19/09/2010 à 12:17 par absurdit3abusive

Les yeux rivés sur ce paysage qui défile à 160km/h en 20 minutes.

Une minute équivaut à un an
.

1200secondes de tort, de pardon, d'incompréhension, d'abstention,

d'obligation, de perdition, d'insouciance, d'indifférence,

d'exquis, de déchéance, de démesure, d'hyper-émotion,

de méconnaissable, de refus, d'overdose,

de remise en question, de jugement, de changement, d'acquisition,

de paraître, d'être, d'assumer, de vouloir, d'ambition, d'obsession,

d'atypique, d'ego, de conscience.




*Si je me pardonnais pour tout ce que je fus et suis?



7. L'effarante interruption.

Publié le 24/09/2010 à 22:10 par absurdit3abusive

Plus je serrais, plus le reste se volatilisait.
Plus le souffle diminuait, plus le silence tendait au délectable.


La divine absence.
L'obscurément suave allégresse de la S.

Cela comble la noirceur de cette conscience acharnée à flétrir la floraison du renouveau.
Cette pureté trop saine en devient tellement malsaine-pourrie-insalubre-perverse-dépravée-meurtrie; elle attise.

La bête convoite.

La bête se l'approprie.

La bête la convertit en putride.

La pestilence infecte le tout.

"Je ne fume plus, mais je pars en cendres."



8. Ad nauseam. Ad aeternam.

Publié le 27/09/2010 à 01:18 par absurdit3abusive

C'est ledéluge, l'instant, le moment.

La chute vertigineuse au fin fond des
hantises.

Le come back pressant des obsessions.


Affligeant. Destabilisant. Evocateur.

Il émerge.
Il submerge.
Il afflue.
Il engloutit.

La sécheresse coronaire débute.

L'auto-vindicatif.
L'auto-privation.
L'auto-destruction.


Le blâme immuable: répressif.


"The times weren't right."



9. Déchoir - ascension - naufrage.

Publié le 02/10/2010 à 00:30 par absurdit3abusive

La grimace devant la glace.

Silouhette inconnue.

Regard vague.

Lèvres pincèes.

Des rides d'ennuie.

Une estime altérée. 

Le typique du déni.

"Je ne sais plus si j'ai froid
Ou si c'est le vide qui me glace.
Je sais plus si je veux mourir
Ou si je veux croire toutes ces conneries
Que je me raconte pour dormir et sortir de mon lit
Je ne sais plus si je cicatrise
Ou si je pisse encore le sang
Si je suis moi, si je me déguise.
Je ne sais plus si j'ai peur
Ou si je ne crois plus en rien.
Je ne sais plus si c'est normal d'avoir le cœur trop haut
Qui se soulève dans mes entrailles
Et bousille mon cerveau.
Ou si c'est ce foutu miroir
Qui me brise en morceaux et m'écorche
L'estime et le regard.

Je ne sais plus si sur ta langue
Il te reste un peu de mon amertume.
Si je coule ou si je tangue entre la mer et l'écume
."

 



11. Tour, un petit tour...

Publié le 07/02/2011 à 18:47 par absurdit3abusive

 

Si le temps a cette capacité de les-de nous plonger dans l’oubli,
amplifie à ces heures perdues les cris, les actes,songes empoisonnés. La vague déferlante crachant de son écume le...vice.
Elle fait aller.
Elle fait courir.
Elle bouscule. 
Elle heurte.
Elle...
écorche.
Elle abuse.
Elle s’oublie.
Elle se ranime.
Tourner en rond, plus vite, plus fort, encore.
Regarder les nuages défilés au souffle du vent et y apercevoir un mur semi-perméable.
L’
aridité qui consume l’entre deux de l’antre.
La perpétuité.
L’asymétrie du ravage-ravageur-ravagé conditionné à l’absurde.



Chronos...s’amuse de l’avenir incessamment sous peu, inévitablement distant. Il me prend à court malgré tout.

" Les hommes ayant placé toutes les douleurs, toutes les souffrances dans l'enfer, pour remplir le ciel n'ont plus trouvé que l'ennui. »